Vue de l'exposition de Sabrina Fernandez Casas, "Laissez-nous brûler tout ce qu'il reste" à la Ferme de la Chapelle. Photo Nicolas Delaroche Studio

Sabrina Fernández Casas

Laissez-nous brûler tout ce qu’il reste

Sabrina Fernández Casas travaille sur les récits oraux, migratoires et post-industriels. En jouant avec leurs modes de circulation et de diffusion, elle pirate les systèmes existants à travers ses œuvres et éditions.
   Pour son exposition à la Ferme de la Chapelle, elle prend comme point de départ une histoire personnelle de migration, celle de sa mère, ouvrière dans une usine métallurgique à Vallorbe, qu’elle met en relation avec l’exploitation intensive de la nature par la plantation massive d’espèces invasives dans sa région d’origine, la Galice.
   À travers une installation vidéo, des objets en céramique et en métal recyclé, des gravures et impressions, l’artiste crée une fiction où l’art du faire retrouve son sens dans un rythme décroissant. Une proposition critique et poétique qui s’appuie sur les luttes pour la récupération du paysage forestier en tant qu’espace collectif et patrimoine culturel.

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